Le chapitre économique de France 2040 dresse un tableau alarmant : une croissance anémique, un décrochage du revenu par habitant par rapport aux pairs européens, et une dette publique hors contrôle.
Le chapitre IV du rapport France 2040 : Projections pour l’action politique (Institut Montaigne, juillet 2025), intitulé « Enjeux de productivité », est un diagnostic implacable de l’économie française. Basé sur des données Insee, OCDE, Banque de France et plus de 800 scénarios sectoriels, il projette une croissance anémique avec une productivité horaire stagnante à +0,2 % par an (recul de -2,1 % post-Covid), freinée par un temps de travail moyen de 1 673 heures par actif (vs 1 790 en Europe) et une faible intégration des profils peu qualifiés. La part de l’industrie manufacturiignée se stabilise à 10 % du PIB après une chute de plus de 20 % en 40 ans, tandis que la balance commerciale des biens creuse son déficit à -140 milliards d’euros (contre -90 en 2024). La dette publique atteindra 150 % du PIB (vs 113,7 % en 2024), avec une charge d’intérêts bondissant à plus de 200 milliards d’euros annuels – deux fois le budget de l’éducation. Ce volet n’est pas qu’une analyse macro ; il conditionne la valeur réelle de vos actifs, la fiscalité future et les opportunités d’investissement.
Le rapport identifie un effet « boule de neige » : faible productivité → faible croissance → faible investissement → faible productivité. La France perdra la moitié de sa part de marché mondial en 25 ans, sauf dans des niches comme le luxe ou l’armement. L’excédent des services (tourisme, +50 milliards d’euros) atténue, mais ne compense pas la dépendance aux importations critiques : 80 % des principes actifs pharmaceutiques, quasi-totalité des batteries et métaux rares. Le ralentissement est généralisé (OCDE : +0,8 %/an mondial), mais la France sous-performe : restructuration du marché du travail (sureffectifs publics : 510 000 ETP), faible taux d’emploi des 15-64 ans (61,8 % vs 70 % cible), et sous-capitalisation des entreprises (endettement privé entreprises à 153,7 % du PIB).
La France peinera à combler l’écart technologique d’ici 2040, mais possède des atouts : investissements IA (109 Mds€ privés d’ici 2025, 2,22 Mds€ publics sur 5 ans), formation scientifique, et niches (nucléaire, aéronautique). Le rapport projette un décrochage du revenu par habitant par rapport aux pairs européens et un écart de 3,8 points de PIB avec les États-Unis si la productivité reste atone. Les tendances pourraient provoquer un déclassement durable : inflation structurelle, fiscalité alourdie, sous-rendement des actifs locaux.
Les dépenses publiques stagnent à 57 % du PIB, mais les recettes fiscales sont volatiles. Le solde primaire (hors intérêts) reste négatif à -3 % du PIB. Avec des taux à 3-4 %, l’État arbitrera entre stabilité et compétitivité : hausses d’impôts, coupes sociales, ou monétisation. L’endettement privé suit : ménages à 60,7 % du PIB (84 % immobilier). Le rapport alerte sur un risque de crise de confiance : dévaluation euro, inflation importée, ou correction boursière.
Ces tendances économiques pèsent lourdement sur votre portefeuille :
Mais des opportunités émergent :
1. Allocation 40-60 % actions internationales (focus productivité)
2. Private equity réindustrialisation (20 %)
3. Immobilier productif (20 %)
4. Hedging dette/inflation via PER/Assurance Vie (30 %)
5. Diversification géographique et sectorielle (10 %)
Le rapport conclut : « Relancer la productivité ne relèvera pas d’un simple ajustement, mais d’un choix politique structurant. » Votre patrimoine exige le même arbitrage. Chez KG Patrimoine, nous transformons les risques macro en stratégies micro. Contactez-nous pour un audit économie-proof. Le décrochage français n’est pas une fatalité – votre rentabilité non plus.
(Sources : Institut Montaigne, juillet 2025 ; OCDE Economic Outlook 2025 ; Banque de France Projections 2025-2040. Analyse prospective ; consultez un conseiller pour des conseils personnalisés.)
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